Intervention à l’assemblée nationale

Intervention à l’assemblée nationale

Mme Joëlle Huillier députée de l’Isère a interpelé Mme la ministre du logement et de l’habitat durable sur la protection des particuliers qui investissent dans les résidences de tourisme et d’affaires.
Question publiée au JO le : 04/10/2016
Réponse publiée au JO le : 28/02/2017
page : 1717

La réponse de la ministre :

Le gouvernement est particulièrement attentif à l’inquiétude exprimée par les copropriétaires ayant investi dans des résidences de tourisme. Ceux-ci considèrent en effet que ces investissements soutenus par des mesures de défiscalisation présentaient des garanties insuffisantes, conduisant à des surfacturations des biens lors de leur acquisition et à une baisse ou à la perte des loyers s’y rapportant. Il convient pourtant de rappeler que les avantages fiscaux attachés à l’investissement dans les résidences de tourisme, notamment sous la forme de réductions d’impôts, ont permis la réalisation de nombreuses résidences de tourisme, notamment en territoire rural, qui sont encore exploitées à la satisfaction de toutes les parties concernées.

Des cas ont cependant été signalés d’exploitants qui n’honoraient pas leurs engagements au titre du bail commercial, et qui, sur la base des difficultés de gestion qu’ils rencontraient, proposaient aux propriétaires de baisser les loyers de façon importante. Quand ceux-ci n’acceptaient pas ces baisses, les exploitants se déclaraient en faillite et empêchaient parfois la reprise de la résidence par un autre gestionnaire dans la mesure où ils étaient propriétaires des locaux et équipements à usage collectif. En l’absence de gestionnaire pour la résidence, les propriétaires-investisseurs perdaient à la fois le produit de la location et le bénéfice de la défiscalisation, qui leur était repris. Aussi, diverses dispositions ont été prises depuis 2009 pour sécuriser les investisseurs, faciliter le changement d’exploitant et ouvrir la possibilité d’une autogestion.

Elles concernent l’information préalable de l’acquéreur et la communication des comptes d’exploitations aux copropriétaires, l’interdiction de résiliation triennale des baux commerciaux, l’affectation obligatoire des locaux à usage collectif à l’ensemble de la copropriété. Des aménagements des dispositions fiscales ont également permis aux propriétaires-investisseurs, dans certains cas de défaillance de l’exploitant, de poursuivre eux-mêmes l’exploitation en autogestion en conservant leurs avantages fiscaux. En ce qui concerne la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), sa restitution est maintenant limitée au prorata de la période durant laquelle le logement ne remplit plus les conditions permettant d’en être dispensé. Ces mesures ont permis de renforcer la sécurité des opérations engagées par les investisseurs. Pour autant, à l’instar des autres investissements, ce type de placement comporte des risques. Il est soumis aux aléas du marché immobilier locatif. Pour cette raison, et du fait de la relative importance des sommes en jeu, l’investisseur doit porter une attention particulière au bien qu’il acquiert ainsi qu’à son environnement, ce qui inclut évidemment l’examen de la qualité et du volume de l’offre locative concurrente.

D’autant que la défiscalisation, destinée à l’origine à encourager l’implantation de ces résidences dans des territoires qui présentaient un fort potentiel touristique, a également facilité un certain nombre de projets sans lien avec les réalités économiques du secteur. Aussi, compte tenu non seulement des dérives constatées dans la commercialisation du dispositif et des conséquences préjudiciables qui en résultent pour les investisseurs, mais aussi de l’inefficacité d’une partie de la dépense fiscale qui génère ainsi une offre de logement excédentaire ne correspondant pas aux besoins du marché, l’ensemble des avantages fiscaux ont été abandonnés au 31 décembre 2012. Seul subsiste aujourd’hui le dispositif Censi-Bouvard, prorogé jusqu’au 31 décembre 2016, qui attribue une réduction d’impôt sur le revenu de 11 % du prix de revient du logement en résidence de tourisme, neuf ou de plus de 15 ans réhabilité.

De leur côté, les fédérations de professionnels et les associations des copropriétaires (Syndicat national des résidences de tourisme, Fédération nationale des associations de propriétaires en résidences de tourisme, Fédération des associations de résidence de service) ont souhaité améliorer le dialogue avec les investisseurs, convaincus de la persistance de difficultés, en élaborant une charte de bonnes pratiques visant à encadrer les pratiques des exploitants et à instaurer un dialogue constructif et transparent avec les propriétaires. Le ministère suit avec attention ces initiatives et les évolutions du secteur, et poursuit la réflexion avec les professionnels et les associations de protection des propriétaires en résidences de tourisme, en vue d’apporter d’éventuelles évolutions juridiques, afin que le dispositif fonctionne dans les meilleures conditions, notamment pour les propriétaires investisseurs et les gestionnaires.

Ou en sont les négociations

Ou en sont les négociations ?

Après la réorganisation du mois de juin (mise en place d’un négociateur, M. Rochet), nous attendons…
Pour l’instant rien à l’horizon.

  • Doit-on faire confiance à ce nouveau négociateur ?
  • Quand va-t-il nous faire des propositions acceptables ?
  • Pourquoi Appart’City ne paye plus les loyers ? Veulent-ils faire pression sur les propriétaires pour leurs faire signer des baisses très importantes ?

Il est nécessaire de continuer à mettre la pression à Appart’City tant que les négociations n’ont pas abouti. Il faut assigner…  Ne baissons pas les bras.

APPART’CITY baisse les loyers sans concertation

APPART’CITY baisse les loyers sans concertation

Appartcity a communiqué début mai, un calendrier de paiement des loyers sur les dix prochain mois. (il ne le respecte déjà plus) . Il a par la même diminué de 5% à 30% les loyers dans toutes les résidences, y compris sur celles dégageant un bénéfice d’exploitation et le tout, sans aucune concertation préalable!

Au cours des prochaines semaines, Appartcity a fixé des rendez vous dans toutes les résidences et va proposé des avenants aux baux actuels avec cette réduction de loyers….

A ce jour, quelques réunions ont déjà eu lieu. Les propriétaires sont mis devant le fait accompli et ne souhaitent nullement signer ces avenants. De plus en plus de propriétaires assignent cet exploitant en justice, refusent ces baisses imposées et continuent à réclamer leurs loyers impayés.

Encore un exploitant qui essaye d’escroquer les propriétaires…

Investir en LMNP

LMNP Belambra – VVF veut baisser de 40% les loyers versés aux investisseurs via une « révision judiciaire des loyers »

Belambra entame une révision judiciaire de ses loyers et demande une baisse de 40% des loyers versés aux épargnants investisseur en LMNP !

La révision judiciaire des loyers est une procédure d’ordre public Continuer la lecture de « Investir en LMNP »

Meublés neufs en Censi-Bouvard

Meublés neufs en Censi-Bouvard

Article publié dans “Capital” le 25/01/16 à 14:49

Alerte rouge sur les meublés avec services ! Qu’il s’agisse des résidences de vacances sous marque Odalys et Belambra ou de celles d’affaires situées en centre-ville, on ne compte plus les renégociations de baux à la baisse. Dans un lot de onze résidences, cédé par les spécialistes Park & Suites et Appart’City après leur fusion en janvier 2015, elles s’échelonnent ainsi de – 30 à – 70%. «Et parmi les 115 résidences restantes à l’issue de ce rapprochement, la moitié renégocie aussi les loyers à la baisse. Parfois, le groupe exige en plus des propriétaires de payer pour 4 000 euros de travaux», assure Olivier Metay, président de la Fédération des associations des copropriétaires Appart’Hôtel. Ce qui n’empêche pas le groupe de proposer à la vente des résidences toutes neuves, associées à une promesse de rendement de 4,80 à 5,30%. L’association regroupant les conseillers financiers indépendants (Anacofi) a créé une commission pour examiner le secteur, aux con­clusions attendues début 2016.

Fiscalité : En plus de l’exoné­ration de paiement de la TVA à 20%, l’investisseur bénéficie d’une réduction d’impôts, ­répartie sur neuf ans, de 11% du prix d’acquisition hors taxes ­limité à 300 000 euros. Soit un gain maximal de 3 666 euros par an. L’amortissement du bien n’est pas autorisé, sauf sur la part de l’investissement ­excédant le plafond de 300 000 euros. Les loyers sont imposés au barème progressif de l’IR, après déduction des charges (forfaitaire ou au réel).

Conclusion :

  • Rentabilité : de 3,8 à 5,5% par an avant bonus ­fiscal
  • Risque : de moyen à très élevé
  • Durée : 9 ans minimum

Faut-il investir en LMNP

Faut-il investir en LMNP

D’après l’article de Benjamin CLAVEL

La dépendance vis à vis du gestionnaire de la résidence :

Les vendeurs de LMNP insistent en général sur un point crucial pour convaincre leur prospect d’acheter un bien en LMNP: le paiement du loyer est garanti par le gestionnaire pour une durée fixe.
C’est effectivement quelque chose de très rassurant… tant que le gestionnaire paye !
Les exemples de défaillance sont nombreux ces dernières années
et quand ça
Continuer la lecture de « Faut-il investir en LMNP »

Remboursement des TOM

Remboursement des
Taxes d’Ordures Ménagères

Pour la taxe d’ordures ménagères, il faut envoyer le mail ci-dessous avec en pièce jointe l’avis de taxe foncière 2015 à Appart’City à l’adresse suivante : proprietaires@appartcity.com.

Madame, Monsieur,
Par le présent mail, je sollicite le remboursement de la taxe d’ordures ménagères que j’ai payé au titre de l’année 2015, soit la somme de xx€.

Vous trouverez, ci-joint, l’avis de taxe foncière correspondant.

Dans cette attente,
Cordialement.

Signature

À faire le plus tôt possible et vérifier que ces TOM ont bien été versés sur un loyer.